Je partage volontiers avec vous ma passion du cinéma en vous proposant un regard sur les films d'actualité ou passé, allant des classiques du cinéma au cinéma de genre.
lundi 24 juin 2013
Les Films à Voir !: Critique du film, LE POUVOIR
Les Films à Voir !: Critique du film, LE POUVOIR: Affiche officielle Patrick Rotman - Réalisateur LE POUVOIR Réal : Patrick Rotman France - Documentaire Dis...
Les Films à Voir !: Critique du film, LA FILLE DU 14 JUILLET
Les Films à Voir !: Critique du film, LA FILLE DU 14 JUILLET: Affiche officielle Antonin Peretjatko - Réalisateur LA FILLE DU 14 JUILLET De Antonin Peretjatko Distribution France : ...
vendredi 21 juin 2013
Critique du film, LA FILLE DU 14 JUILLET
Affiche officielle |
Antonin Peretjatko - Réalisateur |
LA FILLE DU 14 JUILLET
De
Antonin Peretjatko
Distribution
France : Shellac Distribution
Une
histoire improbable d’amour, de désinvolture, de caricatures et de critiques
drôles sous le regard bienveillant de l’été.
C’est
le film « French Touch »! Probably made in Montreuil?
...I’don’t
kown???
Attaquer le format du long-métrage au cinéma, par le genre de la comédie est très risqué. C’est semble-t-il le
choix du réalisateur Antonin Peretjatko. Partant du prétexte d'un coup de foudre et d'une folle cavalcade, on est tenu en haleine par une épopée "pop" pendant 1h28.
On The Road?
L'insouciance apparente de son road-movie est également un bon
prétexte pour nager à contre-courant et ne plus regarder dans le rétroviseur,
mais voir le mode et les codes de la société, bien en face.
That'70s Show
Burlesque,
il y a un mélange étrange de Jacques Tati et des Charlots. Toujours est-il
que c’est vraiment frais et raconté avec un ton décalé et léger semblable à
une glace à l’eau, sirop grenadin.
La
mécanique simple, bien huilée, sans chichi et les rebondissements multiples
sauvent ce qui aurait pu être un pastiche de mauvais goût et désuet. Malgré
quelques fragilités par-ci par-là, le ton est donné très rapidement et se tient jusqu'au bout.
Une
sensibilité certaine, de la part du réalisateur, fait cohabiter des personnages carpe diem et jusqu’au-boutiste dans des situations toutes plus folles les unes que les autres. Les
comédiens, telle une troupe de funambules, tous sur le même fil, celui de la
pellicule, apportent du sûr jeu. Dans un même temps, ils exécutent avec pleins
de facettes différentes une partition qui sonne juste avec quelques notes de
nostalgie.
Il
y a comme un air de Stéphane Collaro… Sans prise de tête, j'adore!
Un
film à voir !
Bien entendu,
cela n'engage que moi ;-)
jeudi 20 juin 2013
Critique du film, LE POUVOIR
LE POUVOIR
Réal : Patrick
Rotman
France -
Documentaire
Distribution France :
Rezofilms
P. Rotman, en accord avec François Hollande, s’immisce dans les
coulisses du Palais présidentiel. Plus précisément, il filme le temple,
l’Elysée. Ce lieu à la fois chargé d’histoire passée et également de celle à
écrire qu’un individu doit incarner, et même dépasser. Par ce biais et par la
parole, Le Président Hollande endosse le costume d’homme d’état et fait preuve
de pragmatisme dans cet espace, semble-t-il clos, où s’exerce en toute
confidentialité Le Pouvoir.
Enjeux de cinéma
Être là où les grandes décisions se prennent ? Voir les liens qu’entretiennent
entres eux, les décisionnaires de notre pays ?
P.R. nous fait découvrir
avec une certaine pédagogie, assumée et pertinente, ainsi qu’une retenue
respectueuse et peut-être convenue, La Fonction
et plus encore, un travail. Le montage nous fait comprendre que ce que nous
voyons dépend d’un dispositif et de plusieurs choix :
- la position de la caméra et le regard porté par le réalisateur
- l’effacement de l’équipe de tournage au cours d’entretiens
- la voix off de F. Hollande illustrée par un montage d’images ou
autre…
- On perçoit très clairement que les protagonistes sont sous l’œil de
la caméra et donc dans une position de prestation et à ce titre, chaque mot est
pesé et un autre naturel apparaît.
Cela résume assez bien l’intention du réalisateur, l’aspect descriptif
et didactique de ce documentaire. Le mode de filmage et le montage laissent à
penser que cette œuvre porte également une démarche civique. A prendre en
compte également que cette démarche de réalisation n’exclut pas de l’empathie de
la part de P.R. vis-à-vis du sujet
présenté. Mais au contraire et pour le moins, cet intérêt atteste de l’honnêteté de
son point de vue.
La neutralité
Qu’est-ce qui est neutre ?
Partant du postulat :
- qu’il y a un choix de regard de la part du réalisateur
- que le tout forme une restitution
- que l’illusion de la caméra « discrète », car oubliée par
les personnes filmées, n’est pas mise en scène de telle sorte dans ce
documentaire
- que la neutralité
« naïve » n’existe pas ici mais de neutralité on passe à honnête de
la mise en scène.
- Devant et derrière la caméra, tous sont conscient d'un enjeu de regarde, de mise à disposition, de représentation, de captation et de choix. En cela, la neutralité est bien compliquée.
- Devant et derrière la caméra, tous sont conscient d'un enjeu de regarde, de mise à disposition, de représentation, de captation et de choix. En cela, la neutralité est bien compliquée.
Documentaire et plan de com ?
Au bénéfice de François Hollande, on pourrait dire qu’il se dégage de
ce film, une certaine atmosphère, des traits de caractère, une stature, un
cadre ou une forme bien définie, des intentions que l’on perçoit généralement
sur les portraits officiels et qui se trouvent plutôt être aux abonnés absents
sur la photo officielle de notre actuel président.
Le Pouvoir, se trouve très
loin et à contre-courant des reportages télé qui écument le sensationnalisme et
le tout, tout de suite. Pour autant, la curiosité est bel et bien là. Une autre
chronologie s’inscrit de façon feutrée à la manière de l’Élysée et un autre
personnage se révèle. Ainsi, à la manière de François Mitterrand en son temps ou bine encore de Jacques Chirac, un contrôle assumé de l'image, sans dispersion ou si dispersion il y a, elle est contrôlée, François Hollande produit son image et joue de celle-ci avec face à lui un réalisateur à l’œil curieux et bien conscient qui conçoit.
Un film intéressant à voir, partisan ou pas, qui repositionne le mode
du documentaire politique, civique en un portrait contemporain, à la manière des années 80 et 90, mis en scène avec
soin comme pourrait l’être un conte. Au final c'est peut-être le meilleur
plan de com, tant par le fond que par la forme, jamais réalisé par François Hollande pour le Président.
Bien entendu, cela n'engage que moi ;-)
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